Vie posthume d’Edward Markham

ROMAN « Vie posthume d’Edward Markham » par Pierre Cendors aux Éditions Le Tripode.

Cendors, né à Ambilly (Haute-Savoie) en 1988, a de qui tenir. Enfant, un arrière-cousin romancier et historien l’initia à la littérature. Et après des études d’art il effectua son service militaire là où une autre figure tutélaire du futur écrivain – Charles Juliet – avait fait le sien. Une correspondance en naquit. Juliet soutint le jeune homme qui s’isole dans le Connemara plusieurs années afin d’écrire. Commence un long travail et un passage d l’Irlande à l’Écosse. À son retour en France Cendors publie son premier roman, L’Homme caché. Depuis il vit caché à la campagne, près de Paris dans ses paysages intérieurs qui sont semblables à ceux de ses paysages ascendants irlandais : élémentaires, nus et sauvages.

Son premier roman paru aux Éditions Le Tripode Archives du vent était déjà surprenant. Ce roman de « transformation plus que de formation » est à la base de ce dernier. Mais il est encore plus étonnant que sa fiction souche. Il s’agit de l’histoire du film de scénariste Todd Traumer qui au crépuscule de sa vie écrit son chef d’œuvre : le dernier épisode de la série télévisée culte La quatrième dimension. Le héros scénariste « tenait encore le script dans la main » quand il fut découvert mort sur son lit d’hôpital.

Influencé très jeune par cette série au réalisme fantastique, l’auteur poursuit la même veine et ses « terrain de JE(S) ». Le romancier fait retour à une primitivité où le terrestre et les éléments premiers portent la trace du chaos dont ils sortent. L’auteur redonne la force à tout ce qui se tait en ce qui tient d’un synopsis. Il est accompagné de mise en image (au rotring) d’atmosphères du texte par Anna Boulanger auteure chez le même éditeur de L’absence et Birds.

Image à la Une © Éditions Le Tripode.

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