Inclusions et dissolutions.
Exposition à venir à la Galerie Ekfrasi, Athènes, Grèce.
La sensualité du visible prend chez Maria Foskolaki la force de la diaphanéité. L’amour des corps se démarque du genre au profit d’une narration implicite qui devient un roman qui ne s’écrit pas mais dans lequel la solitude rêveuse se transforme en parfum visuel d’une rencontre possible. L’artiste dans ses nouvelles œuvres élabore de manière mythique (eu égard à sa terre matricielle grecque) le récit ailé de ceux qui s’aiment, s’attendent, s’enlacent.
Les portraits ne s’offrent qu’en bribes, en aperçus, pliures, échancrures avec parfois une rondeur articulée (épaule, hanche). Existent dès lors des paysages de corps et le corps comme paysage là où la nudité reste comme insaisissable là où l’artiste invente toujours de nouvelles solutions picturales où l’artiste découpe pour restituer, prend pour égarer. Des sources se referment sur ceux qui s’y abreuvent, des flèches s’en vont vers l’intérieur et nous voici à nouveau désorientés – inclus, dissous.
Image à la Une © Maria Foskolaski.