Du monde entier.
« Exposition personnelle », jusqu’au 02 juillet 2017. Pavillon Stéphane Hessel, Gaillard.
Tout dans le réel est attirant, et comme tout est attirant tout doit le rester. Les êtres surtout. Mylène Besson les retient dans leur grande caravane d’exil, d’amitié ou d’amour. Le désir du toucher est sensible partout. Existe par le dessin le plaisir du contact et jaillit là où le paysage est secondaire comme étant de partout et de nulle part.
L’intégralité du visible se fait corps. Celui-ci affirme sa douleur et son besoin d’amour. Reste une immense cohorte (parfois sérieuse, parfois drôle) inscrite dans la sensualité du visible que Mylène Besson porte en elle avec prédilection pour les tissus qui sont aussi des peaux et des peaux qui sont des vêtements. Des uns aux autres se faufile un pouvoir érogène, la tactilité du baiser ou de la caresse entre tout ce qui se côtoie, se touche, s’adjoint ou simplement se regarde. Une nouvelle compréhension de l’humain prend corps entre tassement et étendue. L’artiste néanmoins rappelle au règne de l’immanence de l’amour qui ne se conjugue pas seulement sous le sceau du couple.
Image à la Une © Exposition Mylène Besson.