Donner vie à des objets ternis, donner forme à la matière. Acacia, noyer ou pierre, tous renaissent au travers de ses mains. Il est l’artiste, le sculpteur, le peintre, mais avant tout l’humain, qui connait la valeur des choses, de la vie, la valeur du regard aussi, celui que jette sur ses oeuvres le spectateur surpris.
Inspiration de la culture africaine dans ses sculptures, tendances Pop art à la Warhol ou Basquiat dans ses tableaux, sa vision de l’art nous surprend, nous dérange aussi, mais reste toujours un moyen pour lui de toucher, d’émouvoir, mais surtout de nous faire réfléchir.
Façonner est un exutoire, un moyen de faire, de défaire, de transposer ses états d’âmes, peut-être son mal parfois. Autodidacte, il n’a de cesse de se réinventer, la finalité d’une oeuvre n’en n’est pas une, et c’est au travers de l’art, non pas qu’il se définit, mais simplement qu’il se sent là, vivant.
En attendant la suite de Monsieur Faber.