Omar Ba

Résistances.

EXPOSITION « Autopsie de nos consciences » par Omar Ba jusqu’au 27 octobre 2018 à la Galerie Templon, Paris.

La peinture d’Omar Ba devient au fil du temps un contre-pouvoir. Elle transforme sagesse et largesse d’esprit et détruit toute haine de l’autre selon des propositions où se dessine un cosmos mystérieux. Ba tente d’y faire démentir Baudelaire lorsqu’il écrivait que l’homme est né pour le crime.

Existe nulle pleurnicherie mais indiscutablement un travail de culture plurielle qui procure un plaisir indicible. C’est pourquoi Omar Ba est autant un peintre premier que et paradoxalement un Marcel Proust à sa manière.

Omar Ba, Plaidoyer d’une jeunesse, 2018. Huile, crayons, gouache, acrylique sur papier Craft-polyester, 198.5 × 194 cm. Courtesy of the artist and Galerie Templon, Paris and Brussels.

Implicitement sa peinture appelle à la décroissance comme solution pour l’avenir de l’espèce humaine. Il apprend à diminuer garde-robe, envies afin d’éviter la grande crise économique. Pour lui cette décroissance doit s’accompagner d’une conscience de sa nécessité et non pas comme des mesures d’austérité imposé dont l’Afrique payerait le premier le prix.

Communautarisme, il croit qu’en toutes circonstances il est négatif de séparer un individu de sa communauté de sa culture maternelle même si c’est dans le but de mieux l’intégrer, l’assimiler. Il faut que toute intégration se produise sans coercition en maintenant la présence des deux cultures vivantes. L’artiste remet en cause par la bande bien des idées sur la vérité, le bien, le mal, le beau et le laid.

Image à la Une © Omar Ba, Autopsie de nos consciences 2, 2018. Huile, crayons, gouache, acrylique sur papier Craft-polyester, 195 × 180 cm. Courtesy of the artist and Galerie Templon, Paris and Brussels.

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