L’Auditorium Seynod 2019-2020 • 1e partie de saison

PRESCRIPTIONS CULTURELLES • ON S’ABONNE

Pour cette nouvelle saison, vous êtes invités à valser avec les mots, les paroles, les gestes, les images des poètes. Laissez-vous emporter dans l’ivresse de leurs grands rêves éveillés…

Éric Séva le 10 octobre 2019.

Ce double concert programmé dans le cadre de la 23e édition du Festival JazzContreBand met l’accent sur les notes de blues et de soul. D’un côté, Blues Boom Trio – avec J.J. Jacquet, Éric Capone et Patrick Argentier – revisite la fastueuse période de la scène blues londonienne de la fin des années 60. De l’autre, Éric Séva – avec Christophe Cravero, Manu Galvin, Christophe Wallemme et Stéphane Huchard – propose un répertoire original combinant compositions sophistiquées et blues, tout en conservant ce qui fait sa patte caractéristique, à savoir des mélodies aux notes folkloriques nettement européennes.

L’Avare le 17 octobre 2019.

Depuis plus de 30 ans, le Théâtre du Kronope – fondé par Guy Simon et Joëlle Richetta – propose des spectacles à l’univers baroque où le masque de théâtre permet de mettre en résonance le mot et le corps de l’acteur. Le travail sur le corps de l’acteur doit permettre, selon Guy Simon, de faire surgir le sous-texte, c’est-à-dire ce qu’il y a en dessous des mots, en faisant travailler l’imagination, en essayant de surprendre et en étant sincère dans la représentation. Pour cette nouvelle adaptation de L’ Avare de Molière, le metteur en scène s’oriente vers une création singulière et pluridisciplinaire ; une fusion entre le théâtre, le masque et les arts du cirque.

Sarah Lenka le 07 novembre 2019.

Après deux disques de jazz salués par la critique – Am I Blue en 2008 et Hush en 2012 – Sarah Lenka rend hommage, à travers son troisième album I don’t dress fine, à Bessie Smith, chanteuse américaine des années 1920 surnommée « L’impératrice du blues ». Prenant son indépendance par rapport à son modèle, Sarah Lenka aborde son répertoire à sa façon, dans un registre folk-blues qui permet d’en redécouvrir la profondeur et le pouvoir d’émotion. Avec sa voix grave et vibrante, Sarah Lenka porte à la scène des chansons comme autant de moments de vie qui disent la condition humaine, l’amour et le désir.

La Révolte les 19 & 20 novembre 2019.

En résidence à L’Auditorium Seynod, la Compagnie Demain dès l’Aube s’empare, pour sa nouvelle création, de La Révolte d’Auguste de Villiers de L’Isle-Adam. Cette pièce en un acte est considérée comme un drame ancré dans un univers bourgeois où une épouse, Élisabeth, annonce à son mari, Félix, dont elle a fait la fortune, qu’elle le quitte. Le texte aborde avec une ironie cinglante les valeurs que sont celles de l’argent et de la famille. À un moment donné, les petites bassesses et les concessions quotidiennes atteignent un seuil critique et dès lors le couple et son histoire apparaissent comme une métaphore d’un système à bout de souffle.

Un fil à la patte le 03 décembre 2019.

Dans chacun de ses spectacles, la Compagnie Collectif7 s’efforce d’inventer, de construire, de structurer, d’adapter une expression particulière, d’être toujours à la recherche d’un rapport privilégié au spectateur autant par le biais du texte que par celui de la scénographie. Pour cette nouvelle création, Gilles Chabrier s’entoure de Muriel Coadou et de Nathalie Ortega comme collaboratrices artistiques pour mettre en scène Un fil à la patte de Georges Feydeau. Dans un monde où l’argent a une place déterminante et où chacun court après à sa façon, les rebondissements s’enchainent avec une espèce de cynisme, de détachement par rapport à la vie sentimentale, à l’honnêteté des sentiments.

Michelle David & The Gospel Sessions le 19 décembre 2019.

Chanteuse du groupe venu des Pays-Bas, Michelle David parle de leur nouvel album sobrement intitulé The Gospel Sessions Vol.3 comme « d’un son qui nourrit le cœur et apaise l’âme ». La musique de Michelle David & The Gospel Sessions est nourrie de musique américaine : soul mais aussi gospel et blues. C’est tout le Sud des États-Unis que l’on entend dans la voix de la diva. Des influences auxquelles la chanteuse et ses musiciens ajoutent une touche d’afrobeat, histoire de rendre leurs morceaux encore plus dansants.

Image à la Une © Pierre Vallet.

Kristina D'Agostin

Rédactrice en chef de Carnet d'Art • Journaliste culturelle • Pour m'écrire : contact@carnetdart.com

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