Quel avenir pour la fraternité ?
Par Jean-Paul Curnier.
Les démocraties sont cependant hantées par le rêve d’une forme pure de gouvernement « du peuple, par le peuple, pour le peuple » selon la formule d’Abraham Lincoln. Mais que peut être cette forme pure, à quoi renvoie-t-elle ? À la Fraternité semble-t-il, à la fois comme idéal et comme représentation du collectif.
Détour par la préhistoire comme âge d’or et à ce qu’étaient et sont encore les civilisations néolithiques disparues ou survivantes.
Et passage par ce que dit Freud, au terme d’un essai longuement réfléchi, de la fondation politique de la Fraternité, base de la démocratie. Là tout est surprise, horreur et perplexité. Là le crime préside sous les bons sentiments et un régime se revendiquant de la fraternité n’y a plus beaucoup de dignité s’il n’inspire pas l’effroi.