Regina Demina

Femme sans influences.

PERFORMANCE « Teenage Bad Taste » par Regina Demina, vu dans le cadre de La Manutention – Performeurs en résidence, Palais de Tokyo, Paris.

Regina Demina prend le temps de déplier des pelotes, de défaire les nœuds de l’existence pour la tisser autrement. Il y a là en suggestion des préparations pour des « Tea for two » voire pour les plus indécents des tangos. Le regardeur (ravi) assista à tout ce qui se prépare en prévision d’enlacements. L’artiste fixe des chimères qui se prennent pour vérité. Qu’importe si les regardeurs ne les connaîtront jamais.

Vue de la performance de Regina Demina, dans le cadre de La Manutention – Performeurs en résidence. 22 février 2018, Palais de Tokyo © Ayka Lux.

Regina reste reine et donne au monde des découpent suprêmes. Le corps vibre, l’âme étincelle mais l’artiste pour l’heure se « contente » de rassembler vos brides et accessoires, de douleur, soupirs et silence. Elles les rassemblent ou plutôt les recueille du bout des doigts, des yeux.

Tout reste à imaginer l’immersion intégrale. Lascivité des cœurs, obscénités des âmes. Nécessaire infusion de l’indécence. La volupté reste encore vierge, l’aubade presque innocente. Il s’agit de partir pour l’existence en d’imprévisibles abords là où pourtant tout s’organise.

Le regardeur n’en saura rien. Tout ce qu’il pourra se demandé sera un : Que s’est-il passé ?

Image à la Une © Palais de Tokyo.

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