Festival Musilac 2015 – 10 juillet : première soirée

De l’énergie, autant dire qu’il y en avait, sur l’esplanade du lac d’Aix-les-Bains, pour la première soirée du festival Musilac. Alors, on ne sait toujours pas si c’est le charme d’un paysage entre le lac et les montagnes qui les entouraient ou la seule envie de faire bouger les festivaliers, mais les artistes semblaient… transportés ! Parfois même plus que les festivaliers…

Quelle énergie ! Quelle présence ! Le premier gros rendez-vous de cette soirée, c’est très certainement le groupe de métal français Gojira qui nous l’a offert. Joe Duplantier (chant et guitare), son frère Mario (batterie), Christian Andrey (guitare) et le déchaîné Jean-Michel Labadie (basse) ont montré aux festivaliers qu’ils savaient envoyer du gros son, dans un fracas de décibels, et leur entrée sur scène fut toute aussi renversante que leur performance.

Scène lac, on attendait avec impatience la prestation des Kooks. Surtout que les quatre British (qui ont à leurs côtés un petit nouveau à la batterie !) étaient très attendus au tournant avec leur dernier album. Mais après leur prestation, je crois que l’on peut se rassurer : Luke Pritchard a bel et bien retrouvé l’envie et la passion. Alors, même si on doit l’admettre, il a bien fallu au leader du groupe une bonne heure avant de complètement se lâcher, apprécier la soirée et se rapprocher des festivaliers, leur presta’ était propre et n’a pas déçue. Alternants tubes et nouvelles chansons issues de l’album Listen, tantôt à la gratte pour des moments plus rock, tantôt derrière son piano pour des instants plus intimes (notamment sur See me now ou Seaside…), Luke Pritchard a plutôt assuré ! Et ses potes aussi !

Selah Sue, elle, s’est montrée tel un grand rayon de soleil venu illuminer davantage encore le site de l’esplanade du lac. Elle a d’ailleurs profité de sa venue ici pour présenter quelques titres de son nouvel album plus électronique et dansant que le précédent, pour lequel elle s’est entourée de producteurs « rodés » à la pop music. Et le résultat, en live, est vraiment envoûtant ! Un très beau moment.

« On les a vu en répet, ça promet ! Il faut vraiment rester pour les voir ! ». Le bruit courrait un peu partout en coulisses que le rendez-vous de la fin de soirée, c’était celui de 00h30. Alors, oui, la belle surprise de la soirée s’est plutôt faite attendre, mais qu’est-ce que c’était bon. Ce passage très attendu, c’était celui de The Parov Stelar Band, la formation jazzy du DJ Autrichien Marcus Fureder. En live, ce sont des musiciens incroyables et déjantés, emmenés par un chanteuse tant charismatique qu’intrigante en la personne de Cleo Panther, qui ont réveillé et séduit le public avec un très très beau moment d’électro-swing comme on n’en voit nul part ailleurs. Les jeux de lumières, la mise en scène… c’est un véritable show que cette « joyeuse fanfare » au show complètement maîtrisé qui nous a été livré pour – presque ! – terminer la soirée !

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