L’œuvre dans l’œuvre.
Thierry Faligot expose ses créations de papier à l’Espace 55 à Poisy, à partir du 04 novembre jusqu’au 31 décembre 2016. Bienvenue dans une multitude d’univers.
Mise en abîme. Voilà ce qui vient à l’esprit quand on découvre le travail de Thierry Faligot. Chaque création nous invite à explorer des univers multidimensionnels. D’une vue d’ensemble, nous voilà peu à peu happé dans les entrelacs imaginaires et des doubles lectures. À la manière d’un zoom, on s’approche, on recule, et les œuvres s’ouvrent sur de nouveaux mondes. De détails en finesse, de loin ou de prés, ces assemblages vous réservent des surprises visuelles. Thierry Faligot est un orfèvre du papier, ces créations se déploient comme des jardins secrets, des labyrinthes où l’on désire, heureux, se perdre.
Avant de se mettre au collage, cet artiste qui débute « tardivement » il y a 10 ans, se nourrit depuis toujours des chefs d’œuvre contemplés dans les musées parisiens. Son travail de « quête » consiste à une collecte de papiers et motifs essentiellement issus du recyclage de flyers, affiches, documents divers. La plupart des lieux de collectes sont définis à l’avance, comme les musées, salle de spectacles ou lieux culturels. C’est une démarche fondamentale qui exerce l’œil et pose les fondations du travail à venir. Même s’il reconnait avoir de l’affect pour l’art « steampunk », on retrouve dans ses créations des influences plus académiques ; du baroque à la renaissance italienne, en passant par le symbolisme, le surréalisme ou le pop art… Un foisonnement qui ne se retrouve pas seulement dans ses assemblages mais aussi dans le caractère de l’artiste : un homme cultivé, curieux, exigent, avide de découvertes, qu’elles soient picturales, cinématographiques ou musicales. Un homme qui aime et respect profondément l’art.
Collaboration fructueuse.
« J’ai la chance de partager ma pièce de travail avec Laurent Tabib, plasticien et sculpteur, qui à mesure d’observation de mon travail, élabore l’ensemble des supports sur lesquels je vais poser mon imaginaire ». Cette collaboration rend l’œuvre plus ample et permet de développer des reliefs où chaque interstice abrite des univers différents.
Image à la Une © Thierry Faligot.
