David Constatin

Le Ho ! des bas.

David Constantin, « Oh Oh ». Festival Photomenton, jusqu’au 27 novembre 2016.

Du ras du sol David Constantin crée un univers subjectif. Ce qui nous demeure sinon secret du moins perdu car « encadré » dans un contexte plus large devient à l’inverse le centre évocatoire de l’image. Par de telles narrations les corps font leur « métier » mais c’est l’aporie – néanmoins érotique – qui le souligne. En ce contexte l’homme ou la femme suivant les cas, fait le travail. Mais l’éros tient moins entre les lèvres que sur les jambes. Plus besoin de combler ce qui manque. Celles-là deviennent les gouttes d’une impalpable luxure. Le partenaire sous leur joug semble un toutou mais la femme reste louve même lorsqu’une main l’« agrume ».

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© David Constantin

Il faut rester fidèle à l’absence des gestes accomplis en off et où les corps se pendent l’un à l’autre. À partir des genoux – mais vers le bas – tout commence en territoire de haies et lisières. L’imaginaire fait le reste (dégrafe sans doute un soutien-gorge). Mais avec Constantin plus rien ne presse. On sait simplement que la nuit sera sans sommeil. Elle s’enivrera aussi des mots que le photographe aime. Et nous restons avec le Savoyard les voyous des barrières.

Photographie à la Une © David Constantin.

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