Dédiée à l’art contemporain, la galerie Chappaz invite à ouvrir le champ des possibles.
Comment appréhendez-vous le métier de galeriste ?
On ne nait pas galeriste, c’est un travail qui nécessite une forte implication personnelle, ce n’est pas un métier de tout repos. Il n’existe pas d’école en la matière, chaque marchand d’art doit inventer sa propre ligne. Personnellement j’attache beaucoup d’importance à la technique, je sais si elle est bonne ou pas, je me préoccupe peu de l’émotion transmise par une œuvre. Ni l’artiste ni moi ne sommes maîtres de ce qui va émerger chez un acheteur. Le problème du galeriste c’est le marché, parfois trop bouché ou fonctionnant en circuit fermé.
Quel lien avez-vous avec les artistes que vous exposez ?
Je veux offrir aux artistes éloignés des circuits officiels un espace d’expression qui leur fait cruellement défaut. Qu’ils soient déjà reconnus, ou simplement confirmés, les artistes de la galerie trouvent leur place. Les artistes ne sont pas toujours faciles à vivre, mais la relation se noue au travers d’une confiance réciproque. Je suis là pour être leur soutien dans les moments de doute ou de confusion qui peuvent surgir dans leur parcours. Mais l’encouragement seul ne suffit pas, ils ont surtout besoin d’un regard extérieur critique et professionnel sur leur travail.
Hommage à Henri Dody, créateur irréductible et indépendant, peintre et poète | broutilles à l'aneth
[…] (courtoisie Galerie Chappaz) : (1) vue d’exposition (au mur les toiles de Dody, au centre les bouteilles de Bernard […]