La Bâtie

Festival de Genève – Du 28 août au 12 septembre 2015.

Nous l’attendions avec impatience et enfin le programme de La Bâtie – Festival de Genève vient tout juste d’être annoncé !

La Bâtie – Festival de Genève est un incontournable de la rentrée avec une quinzaine de jours où les arts (danse, musique, théâtre, etc…) se rencontrent dans plusieurs lieux sur Genève et ses communes ainsi qu’en France et dans le Canton de Vaud.
Envie de faire de formidables découvertes artistiques et de croiser le meilleur de la scène contemporaine ? Ce festival est fait pour vous !

Voici nos quatre (gros) coups de cœur.

Gisèle Vienne – This is how you will disappear

Création 2010 / Durée : 75′ / En anglais, surtitré en français.

Festival de la Bâtie - Gisèle Vienne - This is how you will disappear - © Sébastien Durand

Festival de la Bâtie – Gisèle Vienne – This is how you will disappear – © Sébastien Durand

Gisèle Vienne est l’invitée de cette 39ème édition. Elle viendra avec différents projets tournants autour de la thématique de cette année : l’étrange.

This is how you will disappear est un bijou scénographique.
Dans une forêt dense plus vraie que nature, trois vies, trois destins, celui d’un entraîneur, d’une athlète et d’une rock-star se retrouvent piégés. La brume sculptée par Fujiko Nakaya, les ondes musicales signées KTL (Stephen O’Malley et Peter Rehberg) envahissent le plateau, leur mise en scène est d’une rare beauté. C’est une invitation à plonger dans un univers ordonné glissant vers le chaos qui sonde les tourments de l’âme humaine.

Angélica Liddell – Primera carta de San Pablo a los Corintios

Ciclo de las Resurrecciones.

Coproduction La Bâtie / Création 2015 / Durée : 85′ / En espagnol, surtitré en français.

Festival de la Bâtie - Angélica Liddell - Primera carta de San Pablo a los Corintios - © Angélica Liddell

Festival de la Bâtie – Angélica Liddell – Primera carta de San Pablo a los Corintios – © Angélica Liddell

Angélica Liddell est une femme entière et on peut le dire « elle n’est pas bien ». Attention, ceci n’est pas du tout péjoratif car son travail est admirable et à voir nécessairement même si on ne ressort pas forcément de ses créations totalement indemnes.

Fascinée par le dogme de la résurrection, Primera carta de San Pablo a los Corintios, est le troisième opus de la trilogie. De lourds rideaux rouges entourent le plateau et au milieu l’auteur, metteur en scène évolue dans un temps qui semble s’être arrêtée. Elle est et elle incarne, elle crie et balance ses paroles à une vitesse incroyable presque surhumaine, son corps se désarticule, exulte.
Tout est d’une éblouissante et troublante beauté.

Thomas Ostermeier – Dämonen

Création 2010 Durée : 135′ / En allemand, surtitré en français.

Festival de la Bâtie - Thomas Ostermeier - Dämonen - © Arno Declair

Festival de la Bâtie – Thomas Ostermeier – Dämonen – © Arno Declair

Thomas Ostermeier, maître du théâtre allemand, est l’un des meilleurs metteurs en scène de sa génération. Cette année, il prend place dans le théâtre de Carouge avec Dämonen du dramaturge suédois Lars Norén.

Dämonen vous invite à passer une soirée dans un appartement branché de Berlin avec un couple de trentenaires, Frank et Katarina. Tous deux prennent à partie les voisins conviés à l’improviste. Dans ce huis clos domestique, tous les travers de la vie d’un couple est mise à nu ce qui ne laissera personne insensible.

Angélica Liddell – Esta breve tragedia de la carne

Coproduction La Bâtie / Première / Création 2015 / Durée : 45′ / En espagnol, surtitré en français.

Festival de la Bâtie - Angélica Liddell - Esta breve tragedia de la carne - © Angélica Liddell

Festival de la Bâtie – Angélica Liddell – Esta breve tragedia de la carne – © Angélica Liddell

Emily Dickinson a vécu une vie introvertie et recluse. Poétesse prolifique, cette jeune femme s’est penchée sur le mystère et l’absence en questionnant la mort, la nature, l’âme, Dieu, l’existence. Une poésie à la fois limpide et opaque, qui la place du côté des femmes résistantes – voire révolutionnaires – des conquérantes. La passionnée Angélica Liddell s’inspire de l’Américaine pour créer Esta breve tragedia de la carne, présenté en première mondiale. À travers Dickinson, elle poursuit sa quête de son propre sens du sacré, la recherche d’un état primitif et cite en références Elephant Man de David Lynch et les sulfureux photographes Diane Arbus et Joel Peter Witkin – fascinés tout deux par les êtres aux caractéristiques physiques étranges.
Au cœur d’une vitrine, entourée d’abeilles, l’Espagnole fera chavirer nos cœurs et nos sens.

Pour reprendre les termes de La Bâtie – Festival : « Ça va être Gé-nial. »

Retrouvez l’ensemble de la programmation ainsi que la billetterie en ligne sur le site de La Bâtie.

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