Les Krims

Montres vont.

Pour Les Krims la photographie n’existe que lorsque l’œil s’emplit d’un théâtre de formes et de couleurs en rafales pour une exploration du rapport de la nature humaine et de la culture où elle baigne. Depuis son camp de base de Buffalo l’artiste poursuit ses séries de « montres » : après la vie des personnes de petites tailles puis des chasseurs de daims il visualise des plagistes décalés et sans complexes qui posent en un amoncellement de détails.

Teaches them to Do It Abe Reles (1980) © Les Krims.

Au cœur des débordements surgit un équilibre particulier puisqu’il fait le jeu de la démesure. S’y essuient des odeurs d’hommes. Et leurs femmes à côté ont parfois des cuisses et des poitrines énormes pour ramasser dans un plastique leurs restes des journées pour leur pesée. L’entassement est pléthorique à tous les sens du terme. Il nourrit de l’intérieur l’image gonflée des mille et une apparences plus hirsutes et décalées les unes que les autres.

Image à la Une © Les Krims : Ralph Lauren’s Spring Line with Cohens, 1985. From series : The Decline of the Left.

Be first to comment

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.