Sublimation et légèreté.
EXPOSITION de Maria Foskolaki jusqu’au 16 septembre 2018 à la 2e Biennale Arte Dolomiti, Cibiana di Cadore, Italie.
Il existe dans les peintures de Maria Foskolaki des adagios rilkéens où l’amour est le héros. Il s’élève au dessus de la condition d’amant pour embrasser l’éternité là où le mythe s’illumine de couleurs tendres et pastelles. L’artiste efface les univers de chute et de détresse là où la peinture crée un mystère charnel et éthéré. Rien ne plus perturber le jour.
Le rose y est sans épines et s’oriente vers le fantasme d’épanouissement où Elle et Lui se confondent. Tout devient efflorescence loin des contraintes de ce qui clôt ou rompt. Un sacre a lieu pour sortir des élégies par un surcroit de présences diaphanes. De Baudelaire comme de Rilke, Maria Foskolaki ne retient que l’idéal, et la promesse de plénitude en lieu et place du spleen et de l’angoisse. La réalité érotique se rapproche des divinités mais de celles qui ne renoncent jamais au plaisir de la sensualité. Le tout entre sublimation et légèreté.
Image à la Une © Maria Foskolaki, Hektor.