Théodore Mann

Ghostpainter.

Exposition Théodore Mann,Galerie Mottet, Chambéry, de février à mars 2016.

Théodore Mann ne cherche pas à élargir le monde. Mais ne le réduit pas plus. Il fait surgit des taches sourdes en ruisseaux ou colombins suivant les mixtions. C’est un travail de sire et de circonstance. L’image devient fantôme sur celui des mots qui perdent leur sens. Hardes sur hardes l’aventure de l’imaginaire crée des hallucinations là où le support subit des pertes blanches.

Restent des transes selon des défaillance programmées au sein des désastre du discours. Les mots ne sont que des morpions de jadis, ils deviennent somnambules et subissent une vie de chien là où l’artiste n’a rien d’un cabot. Il impose ses crécelles blafardes, ses corpus de reliques, ses reliquats rémoulades.

TheodoreMann-(1)

« Halte aux tornades, vieux Tornado » semble dire l’artiste. Il ne croit pas que les idées grouillent comme des asticots. Nul besoin de glose ou de codex. Ni de Castrol pour l’âme et l’art. Tout est vidangé. Chaque tache est mise en tropes, elle « intersexe » le texte par ellipses à plusieurs foyers. Restent des hémorragies de fluides. Au fil des saignées l’art remonte de ses cadavres et de ses sédiments par un sang noir. Il divorce de la transparence.

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