Animots

La tournée du grand-duc.

LIVRE « Animots » par Jacques Cauda aux Éditions des Chats de Mars.

Dans sa nouvelle fable Jacques Cauda se fait peintre et conteur, bref il réunit ses vertus cardinales là où l’animal rit. Mais pas que. Entre hippopotames et loups, chats, chameaux et même l’inconnu dzoldy, ce « requin de la terre » tout est possible.

Animots par Jacques Cauda © DR.

Au besoin Cauda lui même se fait guépard peu gay mais sans pitié. Certes, une certaines clémence règne. Du moins pour ceux qui ont de bons réflexes. Car il arrive que des louves noires « le sexe mouillé dans leur corset noir » n’hésitent pas à attacher l’éperdu à l’infini. C’est pourquoi le créateur ne demande aucune grâce. Il vole dans les plumes pour que tout soit au poil. Quand la crique du pingouin croque et craque, et qu’aux inanités sonores alités fait place la résonance des syntagmes l’image devient plus ample.

Halte au paradigme comme aux âneries d’usage des histoires morales. Nous sommes entraînés vers certains cavernes où en lieu et place de Platon surgissent des ours des Cévennes. Et si les Dino (Risi ou de plus préhistoriques) sont morts, « le désir toujours se rattrape par la queue ». Picasso le savait. Mais face à Cauda ce n’est qu’un diablotin. Le nouveau Tintin des affres fornicatrices de mi-loups s’en moque. Il troque le sec et l’épineux pour des paradis sous des tropiques pas tristes.

Image à la Une © DR.

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