Claire Diterzi

J’ai vu ma chanteuse préférée en concert. Elle s’appelle Claire Diterzi et elle envoie le steak.

Claire Diterzi, c’est :

  • quatre albums solo : Boucle (2006), Tableau de chasse (2008), Le salon des refusées (2013), 69 battements par minute (2015).
  • des projets annexes, dont : la musique d’un spectacle de danse, une musique de film, un spectacle et un album consacrés à la figure de Rosa Luxembourg
  • un passé de punk rockeuse et d’arts plastiques où elle s’appelait encore Claire Touzi Dit Terzi (effectivement, c’est un peu long pour un nom de scène.)

69 battements par minute, c’est :

  • Une galette (il faut bien) de seize chansons à vif, soit quarante-sept minutes de communion entre des guitares électriques et une voix sans concessions.
  • Un Journal d’une création qui permet de comprendre le pourquoi du comment elle a fait cet album, c’est quoi une chanson, c’est quoi l’art, pourquoi Rodrigo Garcia est son auteur préféré.
  • Seize clips vidéo correspondant à chacune des chansons et qui seront diffusés tout au long de cette année (celui qui est en haut de cet article en fait partie).
  • Un spectacle qui reprend tout ça mais en plus vivant, plus physique, parce qu’elle est là, et que la raison d’être de son travail, c’est la scène.

Pourquoi je l’aime :

  • Parce qu’elle est plus belle que Johnny, plus rock que Johnny, plus libre que Johnny.
  • Parce ce qu’elle aime les chiens.
  • Parce qu’avec elle, on ne s’ennuie jamais.
  • Parce qu’elle dit des gros mots, qu’elle fait de la trottinette sur scène, qu’elle s’évanouit pour de faux quand son public l’applaudit fort, debout, longtemps.
  • Parce qu’elle n’a pas peur de parler de sexe et de montrer ses nichons.
  • Parce que pour elle, une chanson, c’est bien plus qu’une chanson.

Je pourrais continuer longtemps vu que c’est ma chanteuse préférée, mais comme vous n’avez sans doute pas que ça à faire et que de vous dire pourquoi et comment ses albums sont géniaux ne vous fera pas l’aimer autant que le fait de les écouter, je vous envoie vers les liens utiles et vous laisse sur ses mots :

« J’aimerais faire de la chanson contemporaine. Comme j’aime le théâtre contemporain. Et la danse contemporaine. Mais ça n’existe pas. Quand on sort des clous avec une chanson, on est illégitime, voire prétentieux. Pour les gens, une chanson doit répondre à des critères sentencieux qui les rassurent par leur familiarité. Elle doit être codée avant sa naissance pour correspondre à des coordonnées ancrées depuis 1806 dans leur base de données. Et ce n’est pas trop ça que j’attends de l’art.

(…)

L’art, ça sert à repousser ses limites. À forcer le regard à changer. »

Claire, merci d’exister.

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