En fin de compte, est ce que la provocation doit être choquante ? Dure à regarder ?
Influencée par la peinture, chaque photo est composée comme un tableau, inspirée à la fois par le mouvement, la lumière et les couleurs des artistes qui m’ont subjuguée: Degas, Bacon, Picasso, Magritte, Soulages, Richter, Hopper, et beaucoup d’autres.
Capter le mouvement, celui que nous ne contrôlons pas, quand nous nous relâchons, hors du jugement des autres, hors des codes, si difficile à saisir et si éphémère, mais qui révèle tellement de grâce quand nous en sommes témoin, car c’est l’essence de ce que nous sommes.
Ces scènes posent à la fois la question du voyeurisme et de l’anonymat à travers la représentation archétypale de l’Homme.
Cette série a été réalisée entre 2002 et 2003 et exposée à Arles la même année.