Rêvalités

Rêvalités © Julie de Waroquier

Rêvalités.

Entre rêves et rivalités, Julie de Waroquier fait en sorte que chacune de ses photographies soit comme échappée de l’imagination, qu’elle dérange les catégories du monde concret. Pour mieux retourner dans notre monde cependant, l’œil nourri de visions inhabituelles et pourtant familières. Ainsi elle essaie de sonder l’inconscient dans ce qu’il a de plus poétique : chaque photographie est à voir comme la capture d’un rêve qui serait devenu réalité, et que l’appareil serait venu saisir. Elle questionne le monde en montrant ce que notre société refuse, tout ce qui relève du conte, de la légèreté et du rêve, et qui fait partie intégrante de notre réalité. À travers ses photos, Julie de Waroquier montre les limites du pessimisme post-moderne, en rappelant la valeur et la profondeur de l’être humain. C’est pourquoi, par le biais du symbolisme, elle explore tout l’invisible qui constitue l’esprit et le cœur de l’homme. Ses craintes, ses désirs, ses passions. S’inscrivant dans une démarche poétique, elle interroge le monde et l’homme qui l’habite et recherche le sens là où l’on voudrait nous montrer l’absurde ou le vide.

 « Un monde d’une transparence unique, léger, doux, accueillant et sensible pour une série d’images indatables, entre nostalgie et rêve, qui en appellent au bonheur. Chaque carré est comme un petit conte séduisant dans lequel on a envie de se lover, de rester, de se protéger puisque le temps est arrêté, que la lumière est là, installée telle une caresse et qu’il n’y a plus aucune raison d’aller retrouver ailleurs un monde qui ne saurait avoir des teintes aussi raffinées. »
Christian Caujolle, fondateur de l’agence VU.

 « Julie de Waroquier a réalisé un travail onirique assez étonnant. Elle a une lumière très particulière, assez transparente et extrêmement légère. On voit cette jeune femme qui se promène dans des paysages imaginaires qui sont à la fois des mélanges de paysages d’intérieur et d’extérieur, des paysages bucoliques. On a l’impression de se promener dans une sorte de rêve nuageux, léger et aérien. C’est un travail qui procède beaucoup de cette sorte de transparence de l’image. »
François Hébel, directeur des Rencontres d’Arles.

Julie de Waroquier.

Photographe autodidacte française, diplômée du Capes de philosophie, Julie de Waroquier a commencé la photographie en 2008. Elle se distingue depuis 2010 en remportant plusieurs prix nationaux et internationaux, dont l’International Emerging Artist Award. Ses photographies sont régulièrement exposées, et ont notamment été présentées aux Rencontres d’Arles.

Représentée en France et à l’étranger par plusieurs galeries d’art, Julie de Waroquier participe à de nombreux festivals et événements photographiques ; ses travaux ont fait l’objet de diverses publications à l’international. Fin 2012, elle publie son premier livre « Rêvalités » aux éditions KnowWare. En 2014, ce livre est adapté en court-métrage, en collaboration avec le réalisateur Damien Steck.

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