Trois femmes, une rencontre

Rachel Silski, fugacité cyprine.

Rachel Silski, Jacqueline Devreux, Christine Nicaise, « Trois femmes, une rencontre » du 10 au 31 mars 2017. Escale du Nord, Centre culturel d’Anderlecht.

L’artiste belge ramène à l’essentiel pour laisser à celui ou celle qui contemplent les œuvres un champ ouvert à sa liberté d’errer. L’artiste mêle la sophistication poétique au minimaliste, la discrétion à la hardiesse des entrelacs, des formes et des couleurs. Une subtile élévation mais aussi un placage donne vie à l’impalpable là où se mêlent des visions légères et sourdes, aériennes et telluriques.

© Rachel Silski, série "Soleil trompeur".

© Rachel Silski, série « Soleil trompeur ».

Rachel Silski gratte le refoulé, produit de l’inconscient par delà les simples productions de fantasmes des souvenirs. L’émotion reste intacte dans la délicatesse d’un tel travail. Tout y est en suspens, en vertige afin de prouver que chaque sensation est complexe. La peinture propose le plaisir de songes entre l’immense et l’intime, le ferme et le fluctuant, le furtif et l’évident. Tout devient frontières et dentelles fragiles. L’éros y est présent mais en discrétion entre charivari et harmonie dans une fugacité cyprine au sein de la diaphanéité et de la hantise.

Image à la Une © Escale du Nord (Rachel Silski, Jacqueline Devreux, Christine Nicaise).

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