17e Biennale de la danse de Lyon

La 17ème Biennale de la danse se déroulera du 14 au 30 septembre 2016. Durant trois semaines, le public est découvrira 37 spectacles, dont 23 créations, 2 performances dans l’espace public. Entre populaire et expérimental, chacun est invité à aimer la danse à sa manière.

Fla.co.men d’Israel Galván.

Contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre de sa dernière création, Israel Galván ne fait pas du flamenco. Il le réinvente, le segmente et prend une entière liberté face à cette danse traditionnelle dont il a une profonde connaissance et maîtrise. Entre gestes précis, autodérision et virtuosité, le danseur et chorégraphe sévillan va où personne ne l’attend.

Six ans après & La colline de Roy Assaf.

Le chorégraphe israélien Roy Assaf livre un double programme. Six ans après révèle un duo d’interprètes s’écoutant l’un sur l’autre dans une intimité retrouvée. La colline s’inspire de l’histoire israélienne avec trois danseurs virtuoses ; que fait une jeunesse dans un pays où les conflits semblent avoir toujours existés ?

Tordre de Rachid Ouramdane.

Créé à Bonlieu Scène nationale Annecy en 2014, Tordre est l’une des plus belles pièces de Rachid Ouramdane. Au-delà d’une simple chorégraphie, c’est un portrait intimiste et pudique de deux femmes, Lora Juodkaite et Annie Hanauer, dans la simple pureté de leur geste, nourri par leur parcours de vie singulier, qui est proposé.

Jessica and me de Cristiana Morganti.

Cristiana Morganti, une des plus célèbres interprètes de Pina Bausch se met en scène dans une pièce où elle se livre à cœur ouvert sur son métier, sa vie, son âme. Une confession poétique, mélancolique, inattendue, parfois déconcertante mais au combien vraie pour ce pur hommage à la danse.

Création 2016 de François Chaignaud et Cécilia Bengolea.

Les deux artistes présentent leur nouvelle création qui regroupe, dans une approche innovante et étonnante, leurs axes de recherche distincts. François Chaignaud explore les danses de l’Europe de l’Est, les chants grégoriens, le chant a cappella et le corps total dans la veine de Dumy Moyi. De son côté, Cécilia Bengolea explore les danses jamaïcaines, politiquement marquées. Avec cinq jeunes femmes issues du ballet classique, cette création promet un mélange détonnant qui puise dans différents répertoires, entre la culture académique, savante, et la danse sociale.

Nicht schlafen d’Alain Platel.

Dans sa dernière création, Alain Platel s’inspire d’une part de la musique du compositeur autrichien Gustav Mahler, un des symboles du romantisme, pour une réflexion sur l’Europe du début du XXème siècle, et d’autre part des écrits de l’historien et journaliste Philippe Blom. Avec cette pièce pour neuf danseurs, où les chants polyphoniques congolais se déclinent dans une scénographie confiée à la plasticienne Berlinde de Bruyckere, le chorégraphe belge explore les troubles d’un siècle qui entrent en résonance avec ceux actuels.

Performance de Jan Fabre.

À l’occasion du vernissage de l’exposition Jan Fabre – Stigmata – Actions & Performances 1976-2016 présentée au Musée d’art contemporain de Lyon du 30 septembre 2016 au 15 janvier 2017, Jan Fabre propose une performance dans le Vélodrome Georges-Préveral du Parc de la Tête d’Or. Avec cette nouvelle performance, Jan Fabre rend hommage à Eddy Merckx en tentant de battre le record du monde de l’heure établi par le coureur à Mexico en 1972… Le maître de la scène contemporaine ne cesse de surprendre…

L’ensemble de la programmation est disponible sur le site de La Biennale de la danse de Lyon.

Image à la Une : Design Marie Gatti. Photographie Falling and Flare © Ryan McGinley, Courtesy of the artist and Team Gallery.

Kristina D'Agostin

Rédactrice en chef de Carnet d'Art • Journaliste culturelle • Pour m'écrire : contact@carnetdart.com

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